Histoire de Grand-Champ

Crédit photo : Julien Bertho / Infobretagne.com 

Textes : Christian Hays, féru d’Histoire Locale, membre du Conseil des Sages, adhérent de Balades et Jardins

Ce n’est qu’aux environs de 1000 et 1200 que Grand-Champ se dessine. Plumergat et Grand-Champ ne formaient alors qu’une seule et même paroisse, dépendant de la Seigneurerie de Largoët. La Vallée du Loch est défendue par des fortifications de terre. 

« Grandi Campo » apparaît dans les textes au moment de la fondation de l’Abbaye de Lanvaux en 1138. Les moines engagent les premières campagnes de défrichement et Grand-Champ devient alors le grenier à blé de la capitale ducale : Vannes. Jusqu’à la révolution, Grand-Champ est la plus étendue des 182 paroisses de l’évêché de Vannes, dépassant les 12 000 ha.

Au fil des siècles et des évolutions paroissiales, l’unité cultuelle et une partie du territoire de Grand-Champ sont transformées, le bourg ne semble être créé que vers 1400. L’arrivée de la Princesse Élisa Napoléon BACIOCCHI* modifiera encore le contour de la paroisse puisque 243 ha des Landes de Lanvaux lui sont vendus en 1858.

Plus tard, l’arrivée d’une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie (financiers, commerçants, industriels) dispersée sur le territoire, permettra la diffusion de plantes rares et originales, les colporteurs et le chemin de fer aidant.

Quatre maisons « bourgeoises » vont alors voir le jour sur la partie sud du centre-bourg, avec parcs et jardins clos où l’on peut encore apercevoir aujourd’hui des camellias et rhododendrons centenaires, à l’exemple des 3 camellias « Princesse BACIOCCHI », créés en Italie en 1842 et d’un camellia « Caryophylloïdes », créé en Grande-Bretagne en 1848.

Le territoire de la commune compte aujourd’hui 6 734 ha. Le bocage, qui caractérise le paysage de Grand- Champ, est une construction par l’homme, liée à une gestion des terres et des bâtiments. Le remembrement de la commune, décidé en 1968, est bien maîtrisé et a permis de conserver ce bocage si caractéristique qui fait le bonheur des randonneurs, à la découverte d’un patrimoine en nombre et de qualité.

1861-1862 : construction de la mairie – école

1865 : translation du cimetière route de Baud

1867 : reconstruction de l’Église de Saint Tugdual

1898 : construction de la Chapelle Notre-Dame du Perpétuel Secours

1926 : électrification du bourg